Aller au contenu

Rue Vaneau

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

7e arrt
Rue Vaneau
Voir la photo.
La rue Vaneau en 2021.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 7e
Quartier Invalides
Début 59 bis, rue de Varenne
Fin 46, rue de Sèvres
Morphologie
Longueur 732 m
Largeur 15 m
Géocodification
Ville de Paris 9645
DGI 9588
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Vaneau
Géolocalisation sur la carte : 7e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 7e arrondissement de Paris)
Rue Vaneau
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

La rue Vaneau est une voie située dans le quartier des Invalides du 7e arrondissement de Paris.

Situation et accès

[modifier | modifier le code]

Parallèle à la rue Barbet-de-Jouy et au boulevard des Invalides, elle se situe dans le prolongement de la rue de Bellechasse. La rue Vaneau commence au 59 bis, rue de Varenne et se termine 46, rue de Sèvres.

Le quartier est desservi par la ligne 10 à la station Vaneau et par la ligne 13 à la station Saint-François-Xavier.

Origine du nom

[modifier | modifier le code]
La mort du polytechnicien Vaneau, Georges Moreau de Tours.

Elle porte le nom de Louis Vaneau, polytechnicien (Promotion X1829) mort le 29 juillet 1830 en chargeant au devant du peuple lors de la prise de la caserne Babylone, occupée par les gardes suisses, lors de la révolution de Juillet[1].

Rue Vaneau ; en arrière-plan, le haut de la tour Montparnasse.

Cette rue est formée de la réunion de trois rues qui furent réunies sous la même dénomination, « rue Vanneau » (avec deux « n »), par une décision ministérielle du , puis « rue Vaneau » (avec un seul « n ») par un arrêté du [2].

  • Première partie, comprise entre la rue de Varenne et celle de Babylone :
    • en 1826, M. Rougevin, architecte, qui était propriétaire des hôtels de Montebello et de Chimay, conçut le projet d'ouvrir sur leur emplacement une rue de 12 mètres de largeur.
Une ordonnance royale du 19 juin 1826 porte ce qui suit :
« Article 1. – Le sieur Rougevin est autorisé à ouvrir, sur les terrains qui lui appartiennent entre les rues de Varenne et de Babylone, à Paris, une nouvelle rue de 12 mètres de largeur… »
Ce percement fut immédiatement exécuté et reçut la dénomination de « rue Mademoiselle », en raison de sa proximité de l'hôtel de mademoiselle Louise-Eugénie, princesse Adélaïde d'Orléans. Cette propriété, située au 55, rue de Varenne, avait appartenu à Charles Auguste de Goyon de Matignon et au prince de Monaco. En vertu d'une décision ministérielle du 6 octobre 1830, cette voie publique a pris le nom de rue Vanneau (avec 2 n).
  • Deuxième partie, comprise entre la rue de Babylone et la rue Oudinot :
    • elle faisait originairement partie de la rue des Brodeurs, dont elle portait le nom. En vertu d'un arrêt du Conseil du 1er juillet 1780, elle reçut la dénomination de « rue Pochet », en l'honneur de Jean-Baptiste André Pochet, écuyer, conseiller du Roi et échevin de la ville de Paris.
      Une décision ministérielle du 15 floréal an V (4 mai 1797), signée Pierre Bénézech, maintint à 7,70 mètres la largeur de cette voie publique.
      En 1806, elle fut de nouveau confondue avec la rue des Brodeurs.
      Conformément à une décision ministérielle du 14 septembre 1829, cette voie publique reçut le nom de « Petite-Rue-Mademoiselle », parce qu'elle prolongeait la rue Mademoiselle.
      En vertu d'une ordonnance royale du 12 décembre 1845, la largeur de cette voie publique sera portée à 12 mètres.
      Conformément à une décision ministérielle du 8 janvier 1850, elle est réunie à la rue Vanneau (avec 2 « n »).
  • Troisième partie, comprise entre la rue Oudinot et celle de Sèvres :
    • dans un titre de l'abbaye Saint-Germain-des-Prés de 1642, on l'appelle « rue de Brodeval-derrière-les-Incurables ».
      En 1644, elle est indiquée sous le nom de « rue du Lude ».
      Peu de temps après, on lui donna la dénomination de « rue des Brodeurs ». Elle s'étendait alors jusqu'à la rue de Babylone.
      Vers 1783, la partie de cette voie publique comprise entre les rues Plumet et de Babylone reçut le nom de rue Pochet.
      Une décision ministérielle du 15 floréal an V (4 mai 1797), signée Pierre Bénézech, fixa la largeur de la rue des Brodeurs à 8 mètres.
      En 1806, la partie qui avait reçu la dénomination de « rue Pochet » fut de nouveau confondue avec la rue des Brodeurs, dont elle reprit le nom.
      En 1829, cette partie fut désignée sous la dénomination de » Petite-Rue-Mademoiselle ».
      Une ordonnance royale du 12 décembre 1845 a fixé à 12 mètres la largeur de la rue des Brodeurs.
      En vertu de la décision ministérielle déjà citée du 8 janvier 1850, cette voie publique a été réunie à la rue Vanneau (avec 2 « n »).

Le 30 janvier 1918, durant la Première Guerre mondiale, les nos 31 et 33 rue Vaneau sont touchés lors d'un raid effectué par des avions allemands[3].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 595.
  2. Louis et Félix Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
  3. Exelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
  4. « Albert Camus », www.terresdecrivains.com.
  5. « Propriétaire de luxe, quelle galère ! », www.lexpress.fr (consulté le 21 novembre 2018).
  6. « Julien Green : joie et effroi d'être au monde », www.lefigaro.fr (consulté le 21 novembre 2018).
  7. Olivier Faye, La Conseillère, Paris, Fayard, , 256 p. (ISBN 978-2213700908), p. 10
  8. Joseph Specklin, « Pierre-Charles Dusillion et l'architecture néorenaissance », Livraisons d'histoire de l'architecture, no 23, 2012, p. 91-96 (consultable en ligne).
  9. « Une plaque pour Karl Marx », budgetparticipatif.paris.fr.
  10. « Acte de décès d'Eugène Loup », sur archives.paris.fr (consulté le ), p. 13.
  11. Claire Bommelaer et Béatrice de Rochebouët, « Ces hôtels particuliers parisiens qui font tourner les têtes », Le Figaro (supplément Le Figaro et vous),‎ , p. 32-33 (lire en ligne).
  12. « François Mauriac », www.terresdecrivains.com.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]